La Grèce va de nouveau tourner au ralenti mercredi sous l'effet d'une grève générale contre la poursuite de l'austérité exigée par ses créditeurs de l'UE et du FMI, dont les représentants, la troïka, sont attendus à Athènes pour en vérifier la mise en oeuvre.
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La journée d’action, la première de l’année, à l’appel des centrales syndicales du public, Adedy, et du privé, GSEE, doit perturber les transports, notamment aériens du fait d’arrêts de travail en cours de journée des aiguilleurs du ciel. Les trains et dessertes urbaines seront affectées, tandis que les bateaux desservant les îles doivent rester à quai.
Succédant à une grève générale en novembre, et à plus d'une dizaine depuis le début de la crise grecque en 2010, le débrayage doit culminer avec une manifestation dans le centre d'Athènes à la mi-journée.
Il doit aussi perturber le fonctionnement des administrations, écoles et hôpitaux, tandis que les syndicats d’avocats et de commerçants s’y sont ralliés.
Arqués contre le nouveau train d’austérité que le pays surendetté a dû adopt