La ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso a annoncé mercredi le lancement de consultations avec les syndicats étudiants pour mettre en œuvre l'allocation d'études supérieures, une promesse de campagne de François Hollande qui sera mise en place «à budget constant».
«Dans un contexte» budgétaire «extrêmement contraint», la ministre a annoncé que la mise en place de l'allocation d'études se ferait- grâce au redéploiement des «aides fiscales, des aides sociales et des bourses», a-t-elle dit.
Les allocations logement ne seraient pas concernées-elles sont «un droit universel auquel on ne touche pas», a dit Geneviève Fioraso- mais la demi-part fiscale pourrait être touchée. «Il faut trouver un scénario de redéploiement, à montant constant, pour aider les étudiants en tenant compte de leurs ressources réelles», a déclaré Geneviève Fioraso à la presse à la sortie d'une réunion de travail avec l'Unef.
«On leur demande de l'argent en plus», a réagit Emmanuel Zemmour, président de l'Unef, premier syndicat étudiant, à la sortie de sa rencontre avec la ministre. Emmanuel Zemmour veut qu'il y ait un calendrier du «réinvestissement dans le système». «Si ça commence par une réorganisation (des aides), dont acte mais on ne veut pas d'une réforme qui déshabillerait Pierre pour habiller Paul», a expliqué le leader étudiant.
Les consultations des représentants des étudiants vont commencer avant la fin février et