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«Gangsters» bénévoles

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EcoFuturdossier
publié le 24 février 2013 à 19h06

Mais qui a dit que la jeunesse d’aujourd’hui ne s’engageait plus ? Certainement pas les témoins du dernier «SenseCamp» organisé à Berlin par MakeSense. Depuis un an, cette communauté internationale aide les entrepreneurs sociaux à résoudre leurs problèmes (présenter une bouteille réutilisable, améliorer la distribution de produits bio,aider des mères dans le besoin à fabriquer des vêtements…) lors de séances de brainstorming. En 2012, 8 000 bénévoles se sont mobilisés autour de 200 projets à portée sociale ou environnementale, se réjouit Christian Vanizette, cofondateur de MakeSense. Un concept déjà bien développé en Allemagne, où Berlin fait partie des lieux les plus dynamiques de la communauté.

Ils étaient près de 200 - entrepreneurs sociaux, designers, programmeurs, free-lancers ou ingénieurs - lors du dernier rassemblement organisé dans la capitale allemande, il y a deux semaines. Ce qui motive ces volontaires, pour moitié encore étudiants ? Résoudre les problèmes concrets que rencontrent des entrepreneurs sociaux en matière de marketing, de commercialisation ou encore d'applications pour mobiles. Les participants du SenseCamp deviennent des «gangsters» organisateurs de «hold-ups», ces séances de réflexion festives où les idées innovantes sont le butin que tous peuvent et doivent s'approprier. Autour de pizzas et de boissons, résoudre un «défi» est un jeu qui sait rester sérieux. Pas d'organisation fastidieuse, tout passe par Internet via Facebook, Twitter ou la plateform