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La start-up

Trendsboard: les médias shootés au buzz

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EcoFuturdossier
publié le 24 février 2013 à 19h06

Chasseur de buzz… C'est la nouvelle casquette de Benoît Raphaël. Ancien journaliste et spécialiste des réseaux sociaux, l'ex-rédacteur en chef du Post.fr officiait depuis deux ans comme consultant pour les médias en mal de stratégie numérique. On l'a vu auprès du patron du Nouvel Obs, Claude Perdriel, pour lancer la plateforme participative Le Plus. Puis d'Europe 1, pour la création du Lab, le site d'info de la radio.

Le voilà désormais start-upper avec Trendsboard, un outil permettant aux médias «d'analyser et prédire les conversations des internautes» qui vont faire du bruit sur le Web. Et en particulier sur Twitter, le réseau qui dicte aujourd'hui son tempo hystérique à l'info.

«Trendsboard est né d'une rencontre avec le sémanticien Jean Véronis. Nous voulions comprendre comment les signaux faibles lancés sur Internet font aujourd'hui l'information en quelques heures», raconte Benoît Raphaël. Après un an de travail, Véronis, qui dirige le Centre informatique pour les lettres et les sciences humaines (CILSH) de l'Université de Provence, a développé un algorithme permettant de savoir ce qui buzze sur Facebook, Twitter, les blogs…

Les duettistes ont créé Trendsboard avec Thomas Mahier et Julien Tauvel. Et levé 500 000 euros auprès de Michel Meeus et Pierre Salik, deux business angels belges. Objectif : «Proposer un outil de veille éditoriale pour les rédactions qui veulent savoir ce qui est en train de faire l'info sur le Web.»

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