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Les fabricants d'éthylotests alertent sur l'emploi

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Selon leur collectif, quelque 1 500 emplois vont disparaître si le gouvernement renonce à rendre cet appareil obligatoire dans les véhicules.
Le collectif regroupe sept fabricants. (Photo Alain Jocard. AFP)
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publié le 26 février 2013 à 15h23

Le collectif des fabricants d'éthylotests a lancé mardi un cri d’alarme face à l’annulation prévue par le gouvernement de l’obligation de posséder un éthylotest dans les voitures, estimant qu’une telle mesure conduirait à la disparition de 1 500 emplois.

«Dans 48 heures, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls prévoit de publier un décret annulant l'obligation faite de posséder un éthylotest dans chaque véhicule», écrit le collectif dans un communiqué. «Si ce décret est publié, 1 500 personnes seront au chômage à la fin du mois (750 emplois directs, 750 emplois induits)», poursuit-il.

Le ministre de l'Intérieur avait annoncé à la fin janvier le report «sine die» de l'obligation d'avoir un éthylotest dans les voitures, indiquant qu'il attendait les conclusions à ce sujet du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) qui a créé un groupe de travail sur l'alcool au volant notamment. Le gouvernement prendra ensuite sa décision, avait ajouté le ministre. Ces éthylotests sont de plus en plus controversés, notamment sur leur fiabilité et leur prix.

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