Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'est réjoui de la baisse de l'euro, notamment dans la foulée des élections en Italie, mais a jugé qu'il restait encore «trop fort». «Je suis content de la baisse de l'euro», a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef).

Pour autant, a ajouté le ministre, «l'euro est trop fort et ne correspond pas aux fondamentaux économiques». Alors qu'elle était passée début février au-dessus de 1,37 dollar, suscitant des commentaires, notamment à Paris, sur sa trop grande vigueur, la monnaie européenne est retombée autour de 1,30 dollar dans le sillage des élections de dimanche et lundi qui plongent l'Italie dans l'incertitude politique.

La chancelière allemande Angela Merkel «ne peut pas diriger seule l'Europe et fixer la parité» de sa monnaie, a estimé Arnaud Montebourg en allusion à sa récente défense de l'euro fort. «C'est une décision qui nous est collective et qui doit correspondre aux fondamentaux des économies de la zone euro», a-t-il affirmé.

Le ministre avait déjà estimé fin janvier que l'euro était «trop haut». Dans la foulée, le gouvernement français a