Dominique Bussereau, ex-ministre des Transports, a jugé qu'il y avait eu, dans la gestion de la crise de la neige par les autorités, du «bon et du pas bon», et a redit que son parti ne demanderait pas d'enquête parlementaire. Sur Canal +, le proche de Jean-Pierre Raffarin a distribué bons et mauvais points : «le bon, parce qu'on a les expériences depuis de nombreuses années, c'est l'aérien».
«La SNCF ? Ce n'était pas bon d'avoir attendu 8h20 pour annoncer qu'il ne fallait pas prendre le RER et le train», a analysé le député. «Le bon, c'est le boulot que font les agents pour réchauffer les rails, entretenir les caténaires, enlever les congères.» A la RATP, selon lui, «ça a été convenablement géré et dans les réseaux dans le reste de la France également».
Jean-Marc Ayrault dans la cellule de crise qu'il a activée ? «Il y a toujours la tentation, quand on est au gouvernement, d'aller dans une salle avec des gens affairés, des téléphones et montrer qu'on s'en occupe», a relevé l'ancien ministre en souriant. «Le gouvernement avait été un peu long à réagir» et le ministre des Transports Frédéric Cuvillier «avait un peu disparu de écrans» mais «si c'était pour s'en occuper sérieusement, tant mieux !».
Dominique Bussereau a soutenu la demande de commission d'enquête