L'Observatoire du stress met en garde contre les risques psycho-sociaux que pourraient générer certaines mesures du projet de loi relatif à la sécurisation de l'emploi, dans une lettre adressée au gouvernement et aux parlementaires, rendue publique jeudi.
L'association, lancée en 2007 par des syndicats de France Télécom en réaction au vaste plan de restructuration (22 000 postes supprimés en trois ans), s'est depuis élargie à d'autres grandes entreprises. «Notre expérience du fonctionnement réel des entreprises nous a conduit à identifier dans le texte quatre risques majeurs pour la santé des travailleurs les plus fragiles et les plus précaires», écrit l'Observatoire dans cette lettre.
La première critique (article 10) porte sur «l'absence de limites à la mobilité géographique des salariés». Le texte, qui sera examiné à l'Assemblée à partir du 2 avril, ne «fixe plus de borne à la mobilité, ne protège plus les travailleurs les plus précaires contre des mobilités qu'ils n'ont pas les