Menu
Libération
Décryptage

Régimes sociaux : pour qui les efforts ?

Article réservé aux abonnés
Le siège parisien de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf). (Photo Jack Guez. AFP)
publié le 14 mars 2013 à 10h11

Le Haut Conseil à la famille examine aujourd'hui un rapport chiffrant à 2,2 milliards d'euros en 2016 le déficit de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf). Rien d'alarmant, mais le constat appelera sans doute des mesures de redressement de la part du gouvernement. De même que d'autres régimes, aux déficits autrement plus élevés, comme la maladie et les retraites, qui relèvent elles aussi de la Sécurité sociale, ou l'assurance chômage, cogérée par les partenaires sociaux.

Aucune de ces institutions ne devrait en effet échapper à l'effort. Reste à savoir sur qui, sur quoi celui-ci portera le plus : dépenses ou recettes ? Employeurs ou salariés ? Actifs ou retraités ? Foyers aisés ou ensemble de la population? Le point sur les pistes et l'agenda.

Famille : vers une condition de revenus ?

Le problème :

A première vue, ce n’est pas le chantier le plus compliqué pour le gouvernement : les 2,2 milliards d'euros de déficit attendus en 2016 pout la CNAF sont peu de choses comparés, par exemple, aux 21 milliards de déficit que pourrait atteindre le système de retraites d'ici 2017.  Ils devraient cependant appeler des

.

Les pistes : C'est le président de la Cour des comptes, Didier Migaud, qui a mis les pieds dans le plat, mi-février : «On peut considérer que [les allocations familiales sont] une prestation qui rentre dans les revenus et qui peut d'une certaine façon être fiscalisée». C'est-à-dire intégrée aux revenus et soumise, comme eux, à l'impôt. La mesure aura