La majorité des élus du Comité central d’entreprise de PSA a donné lundi son feu vert aux plans sociaux prévus pour l’usine de Rennes et celle d’Aulnay, qui est vouée à la fermeture en 2014 et dont les salariés en grève ont une nouvelle fois manifesté pour contester les projets de la direction.
A grand renfort de pétards, fumigènes et pneus enflammés, environ 200 manifestants, essentiellement des salariés de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois en grève depuis le 16 janvier et sous tension, ont donné le ton en début d'après-midi devant le siège parisien du constructeur automobile: ils restent farouchement opposés au plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévu pour le site de Seine-Saint-Denis et revendiquent toujours «un CDI pour tous et une pré-retraite dès 55 ans».
Les élus du CCE étaient consultés sur le projet d’accord concernant les mesures d’accompagnement pour les salariés d’Aulnay et pour les 1 400 suppressions de postes à Rennes. En décembre, les syndicats avaient donné un avis défavorable (CGT et CFDT s’étaient abstenus). Lundi, les élus du CCE des syndicats FO, CFE-CGC, CFTC et SIA-GSEA ont voté en faveur du plan, soit 15 des 20 élus. Les deux élus CGT (1er syndicat avec 23%) ont voté contre. Pour la CFDT, deux ont voté contre, un s’est abstenu.
Par ailleurs, les syndicats du groupe FO, CFE-CGC, CFTC, SIA-GSEA et y compris la CFDT ont indiqué qu’ils signeraient le projet d’accord. Des dissensions au sein de la CFDT sont apparues : au niveau du grou