Dites droïdes. A Innorobo, le salon de robotique organisé la semaine dernière à Lyon, on a vu un trio d'adorables Nao se déhancher sur le Gangnam Style, une femme déambuler dans les allées en exosquelette, une hôtesse électronique nous aider à trouver les toilettes. On a même assisté à un improbable combat entre deux engins métalliques sur roues. Captivés, on l'a moins été par l'incontournable de ce salon : le robot d'assistance domestique.
Big Robots, Génération robots, Robopolis… Tous les distributeurs français présents à l'événement mettent en avant le leur. «La seule chose qui fonctionne sur le marché de la robotique, c'est l'aspirateur et la tondeuse à gazon, confie un porte-parole sur le stand de Big Robots, tandis qu'un MR7700 s'épuise à nettoyer une zone attenante. Ce ne sont pas vraiment des robots, mais on est obligé de passer des accords avec des fabricants de ces engins pour faire du chiffre d'affaires.» Et d'interpeller le principal concurrent, Robopolis, qui avec son contrat de distribution exclusive des produits iRobot, le leader du secteur, ne serait qu'un simple «revendeur d'aspirateurs».
Sur le stand conjoint Robopolis-iRobot justement, les robots ménagers ont pris le pouvoir. «Ils sont comme les autres puisqu'ils se déplacent et peuvent prendre des décisions », défend Marc Dinee, responsable des ventes chez iRobot. La firme américaine, présente dans cinquante pays, a trouvé le bon filon. En 2012, elle au