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En direct — Dimanche de la dernière chance pour Chypre

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Près du ministère des Finances à Nicosie, samedi. «Non à la banqueroute de Chypre» (© Yannis Behrakis / Reuters)
publié le 24 mars 2013 à 10h52
(mis à jour le 24 mars 2013 à 22h13)

L'essentiel

La nuit s'annonce longue à Bruxelles, où est arrivé ce dimanche le président chypriote Nicos Anastasiades pour trouver un accord avec  la troïka — Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international (FMI).  Il s'agit toujours pour Chypre de réunir les 7 milliards d’euros exigés par la zone euro en échange d’une aide de 10 milliards d’euros. Il y a urgence pour l'île: la Banque centrale européenne a menacé de couper les vivres à ses banques si un accord n'est pas trouvé d'ici lundi. L'Eurogroupe doit se réunir dans la soirée.

22 heures. L'eurogroupe commence (enfin). Avec donc quatre heures de retard sur l'horaire prévu, signe de la difficulté à trouver un accord.

21 heures. L'agence chypriote CNA confirme, citant des sources au palais présidentiel à Nicosie, que le président chypriote Nicos Anastasiades a prévenu ses interlocuteurs à Bruxelles que les contreparties exigées à un plan de sauvetage de l'île pourraient le forcer à démissionner.

«Vous voulez me forcer à démissionner?» a-t-il dit aux responsables de la troïka -Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international (FMI)- pendant les négociations, selon ces sources. «Si c'est ce que vous voulez, dites-le moi.» «Je vous fais une proposition, et vous ne l'acceptez pas. Je vous en donne une autre et c'est la même chose. Qu'est-ce que vous voulez que je fasse?»

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