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Le ministre chypriote des Finances démissionne

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Michalis Sarris a dirigé la banque Laïki, mise en faillite dans le cadre du plan de sauvetage du pays. Une enquête ayant été ouverte sur cette banque, il a voulu éviter tout parasitage avec sa fonction au gouvernement.
Le ministre des Finances chypriote Michalis Sarris lors d'une conférence de presse avec le gouverneur de la Banque centrale, à Nicosie le 26 mars. (Photo Yiannis Kourtoglou. AFP)
par AFP
publié le 2 avril 2013 à 14h59
(mis à jour le 2 avril 2013 à 15h53)

Le ministre chypriote des Finances Michalis Sarris a annoncé mardi sa démission, une décision motivée par le fait qu’il avait occupé jusqu’en août 2012 la fonction de président de Laïki, une banque mise en faillite dans le cadre du plan de sauvetage économique de l’île.

Sarris a indiqué à des journalistes avoir décidé de quitter son poste car l’enquête lancée pour déterminer les causes de la crise bancaire doit se pencher sur la période pendant laquelle il dirigeait la deuxième banque du pays, en cours de liquidation. Sa démission a été acceptée par le président Nicos Anastasiades. Le Palais présidentiel a indiqué que Haris Georgiades, actuellement ministre du Travail, serait investi en tant que nouveau ministre des Finances mercredi matin.

Le gouvernement a lancé mardi matin une enquête judiciaire sur la façon dont l’île a été poussée au bord de la faillite, au point de devoir accepter un plan de sauvetage européen assorti de mesures draconiennes.

Le président conservateur Anastasiades a remercié dans un communiqué Michalis Sarris pour sa participation au gouvernement, mis en place il y a à peine plus d'un mois. «J'accepte avec regrets aujourd'hui la démission du ministre des Finances Michalis Sarris», a indiqué le président dans un communiqué. «Je veux remercier M. Sarris pour ses services précieux pendant les négociations difficile avec la troïka» des bailleurs de fonds - Union européenne, Banque centrale européenne et FMI.

«Phénomène culturel nouveau»

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