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La France s’accorde un peu de robots

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Le gouvernement a annoncé un plan de 100 millions d’euros pour la filière robotique tricolore. Pas sûr que cela suffise à l’Hexagone pour rattraper son retard en la matière.
Robots "Nao" de la société française Aldebaran (AFP)
publié le 7 avril 2013 à 19h06
(mis à jour le 10 avril 2013 à 11h49)

Après les robots au secours de l'humanité dans Wall-E, voici… les robots au secours de la compétitivité française. Rien à voir cependant avec la prochaine animation des studios Pixar. Il s'agit du dernier plan d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, pour remettre le pays sur les rails.

Annoncé le 19 mars en ouverture de la troisième édition du salon Innorobo à Lyon, la stratégie «France robots initiatives» espère propulser l'Hexagone parmi les cinq leaders mondiaux de la robotique en 2020. Dans les grandes lignes, il s'agit d'organiser la filière, de soutenir le développement de ses PME et de convaincre les industriels d'investir dans les futurs robots made in France. Pour cela, Montebourg promet 100 millions d'euros. La solution miracle pour réindustrialiser le pays et créer de l'emploi ? «On a tous les atouts pour y parvenir ! La robotique n'est pas un sujet périphérique pour nous, on mise vraiment dessus», confie un conseiller du ministre. Tout est relatif : «A rapporter à la taille de la filière, bien sûr. Il s'agit d'abord de la faire décoller…»

«Usine du futur». Ce serait trop bête de rater le coche. Dans les allées d'Innorobo (lire EcoFutur du 25 mars), les droïdes sont partout annoncés comme «la prochaine grande révolution industrielle», «le plus gros