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Console de jeu: Ouya coule d’open source

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EcoFuturdossier
publié le 14 avril 2013 à 19h06

Le bouleversement de l’univers du jeu vidéo est prévu pour le 4 juin. Ce jour-là, le lancement grand public de la Ouya, une console conçue sur la plateforme pour smartphones Android de Google, révolutionnera les règles du jeu telles qu’elles ont été édictées jusqu’à présent par les ténors de l’industrie, fabricants de consoles et gros éditeurs de jeux confondus. C’est en tout cas ce qu’espèrent les observateurs et nombre de joueurs. Créateurs de jeux tous azimuts, testeurs gourmands de versions alpha encore hésitantes, ou simplement amoureux de jeux insolites et bizarres, tous trouveront en la Ouya une seule et même console qui les rassemble, prophétisent-ils. Elle sera leur première échappée hors du monde fermé des terminaux signés Sony, Nintendo ou Microsoft. Et la meilleure chance jamais offerte à ce jour aux jeux indés d’élargir leur public.

La révolution annoncée a été lancée il y a dix mois depuis la Californie, lorsque Julie Uhrman, vétéran américaine de l’industrie du jeu vidéo, a présenté le projet sur la plateforme de financement par les particuliers Kickstarter. Avec 8,6 millions de dollars (6,6 millions d’euros) collectés auprès de plus de 63 400 individus, la Ouya a fait l’objet de la seconde plus grosse levée de fonds sur Kickstarter. Dessinée par le plus célèbre résident suisse de San Francisco, le designer Yves Béhar, la petite console, aussi silencieuse que son prix est léger (99 dollars), a été expédiée à ses investisseurs dès fin mars lors de la Game Develo