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Véhicules avec chauffeurs: station services

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EcoFuturdossier
Des prestations haut de gamme pour un prix à peine plus élevé que celui d’une course classique en taxi : le statut de VTC, créé en 2009, bouleverse le monde des transports urbains.
Paris le 10 avril 2013. Course avec un Taxi Privé parisien © Lionel Charrier / M.Y.O.P. commande 20130386 (Lionel Charrier. M.Y.O.P.)
publié le 14 avril 2013 à 19h06
(mis à jour le 17 avril 2013 à 9h50)

Imaginez. Vous voulez prendre un taxi à Paris et êtes suffisamment prévoyant pour le commander une quinzaine de minutes avant votre départ. Vous n'avez, d'autre part, aucune envie de prendre le risque de tomber sur un chauffeur irascible dans son véhicule approximativement entretenu, qui écoute les Grosses Têtes quand il ne converse pas à fort volume avec un ami grâce à son kit mains libres. Ou, en option, qui, pour un motif quelconque, refusera de vous conduire à votre destination parce que «cela ne l'arrange pas» (1). Est-ce qu'une berline de luxe avec chauffeur aimable, portant costume et cravate, et sans pour cela devoir casser votre PEL, serait à votre goût pour une course ? Oui ? Alors le VTC est fait pour vous. Soit un véhicule de tourisme avec chauffeur, dont l'ancienne dénomination était «véhicule de grande remise».

Géolocaliser. Depuis quelques mois, ces voitures de luxe qui transportent Monsieur et Madame Tout-le-monde, pas des people ou des vrais riches, sillonnent la capitale. Vous ne les avez pas remarquées ? Rien d'étonnant : à la différence des taxis, elles n'affichent aucun signe distinctif. Du coup, impossible de les héler dans la rue. Cela tombe bien : ces VTC n'ont pas le droit de «charger» des clients au débotté. Pour pouvoir monter dans ces autos dont les conducteurs ont des allures de chauffeurs de maître, il faut les avoir commandées au préalable via trois canaux, suivant leur compagnie : téléphone, site i