Imaginez. Vous voulez prendre un taxi à Paris et êtes suffisamment prévoyant pour le commander une quinzaine de minutes avant votre départ. Vous n'avez, d'autre part, aucune envie de prendre le risque de tomber sur un chauffeur irascible dans son véhicule approximativement entretenu, qui écoute les Grosses Têtes quand il ne converse pas à fort volume avec un ami grâce à son kit mains libres. Ou, en option, qui, pour un motif quelconque, refusera de vous conduire à votre destination parce que «cela ne l'arrange pas» (1). Est-ce qu'une berline de luxe avec chauffeur aimable, portant costume et cravate, et sans pour cela devoir casser votre PEL, serait à votre goût pour une course ? Oui ? Alors le VTC est fait pour vous. Soit un véhicule de tourisme avec chauffeur, dont l'ancienne dénomination était «véhicule de grande remise».
Géolocaliser. Depuis quelques mois, ces voitures de luxe qui transportent Monsieur et Madame Tout-le-monde, pas des people ou des vrais riches, sillonnent la capitale. Vous ne les avez pas remarquées ? Rien d'étonnant : à la différence des taxis, elles n'affichent aucun signe distinctif. Du coup, impossible de les héler dans la rue. Cela tombe bien : ces VTC n'ont pas le droit de «charger» des clients au débotté. Pour pouvoir monter dans ces autos dont les conducteurs ont des allures de chauffeurs de maître, il faut les avoir commandées au préalable via trois canaux, suivant leur compagnie : téléphone, site i