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Libération

A couteaux tirés, la CGC choisit Carole Couvert

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Syndicat . La confédération des cadres désigne pour la première fois une femme à sa tête.
publié le 17 avril 2013 à 22h16

Au Palais du grand large de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), hier, il était beaucoup question de capitaine, de nouvel équipage et surtout de redresser la barre. L'avenir de la CFE-CGC, qui tient son 35e congrès jusqu'à demain, repose dans les mains d'un nouveau trio. Sans surprise, c'est la favorite, Carole Couvert, qui a eu la préférence, avec 59,7% des voix. Secondée par Marie-Françoise Leflon (banques) et Franck Zid (aérien).

La première femme à la tête de la confédération des cadres, 40 ans, ex-GDF Suez, avait derrière elle 13 fédérations, après une campagne de deux ans sur le terrain. En face, le trio mené par François Hommeril, ingénieur de 51 ans, avait pour handicap de s’être déclaré au dernier moment. Avec seulement trois fédérations derrière lui (chimie, métallurgie et construction), représentant quand même plus de 30%. Ce qui ne lui aura pas suffi. Dans la salle où étaient rassemblés 467 congressistes, il était aussi question d’évacuer le gros temps traversé ces derniers mois et de tourner la page. Les querelles internes ont pourri le dernier mandat du Bernard Van Craeynest. En place depuis décembre 2005, il a dû renoncer à se représenter.

Divisé. Portée par le président sortant et sa secrétaire générale, Carole Couvert, la tentative avortée de rapprochement avec l'Unsa, pour tenter de former une troisième force syndicale généraliste, «n'est pas tout à fait cicatrisée», commentait François Hommeril. La tentative