Menu
Libération

En Chine, PSA travaille ses gammes

Article réservé aux abonnés
Salon . Pour faire enfin décoller ses ventes, le français mise sur les berlines abordables et le 4x4 de luxe.
publié le 18 avril 2013 à 21h16

C’est un gros 4x4 aux lignes sculpturales, calibré pour séduire les riches Chinois. Présenté en avant-première au salon de Shanghai, qui ouvre ses portes demain, le DS Wild Rubis est le premier véhicule de ce type jamais construit par PSA Peugeot Citroën. Et le symbole des ambitions chinoises du groupe, en grande difficulté financière.

Alors que le marché automobile européen est au plus bas depuis seize ans (à 12 millions d’unités l’an dernier) et continue à dégringoler, l’eldorado chinois, avec ses 15,5 millions de véhicules annuels et sa croissance de 7% l’an passé, fait plus que jamais figure de bouée de sauvetage pour les constructeurs du Vieux Continent, qui seront présents en force à Shanghai. Avec un enjeu vital pour les groupes français, qui ont jusqu’à présent échoué à s’imposer sur place.

PSA, qui a pourtant été l’un des premiers constructeurs occidentaux à s’implanter, pointe est à la traîne avec 3,5% du marché l’an dernier (442 000 voitures). Mais le groupe espère enfin passer à la vitesse supérieure : il compte faire bondir ses ventes en Chine de 26% cette année, a annoncé hier le directeur pour l’Asie, Grégoire Olivier, précisant que les opérations chinoises de PSA sont très rentables, avec une marge de 7%.

Le constructeur a deux fers au feu. Il mise, d’une part, sur des berlines compactes et abordables (Citroën C-Elysée, Peugeot 301) fabriquées avec son partenaire historique, Dongfeng Motors. Mais PSA veut d’autre part s’imposer dans le haut de gamme, via un seco