Entre Arnaud Montebourg et l'entreprise textile Armor Lux, l'histoire d'amour continue. En octobre dernier, le ministre du Redressement productif arborait fièrement une marinière de la marque bretonne. Mercredi soir, il a pris la défense de l'entreprise, sur le point de perdre le marché de l'habillement de la police nationale.
Depuis 2008, Armor Lux équipait les 110 000 agents de la police nationale. «Le vestiaire complet, chemises, pantalons, chaussures, jusqu'au képi et aux galons», fait-on savoir du côté de l'entreprise bretonne. Un marché à 25 millions d'euros par an «partagé avec d'autres PME», ajoute-t-on. Mais cette juteuse affaire a changé de main mercredi, à l'issue d'un nouvel appel d'offre lancé par la direction générale de la Police nationale (DGPN).
Cette dernière a fait savoir hier à Armor Lux ainsi qu'à d'autres entreprises candidates que leurs offres ne seraient pas retenues. C'est donc à la société Cofely Ineo, filiale de GDF Suez, que semble promis le marché de l'habillement policier. «On attend encore la notification officielle», déclare prudemment un porte-parole du groupe, sans préciser le montant du nouveau contrat. Comme Armox Lux, Co