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A Toulouse, Montebourg annonce l'agrément de Sanofi au plan de maintien

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Sanofi conservera son site toulousain pendant au moins cinq ans mais ses 600 salariés devront accepter une transformation et une externalisation partielle de l’activité.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, devant des salariés de Sanofi, à Toulouse le 17 mai. (Photo Pascal Pavani. AFP)
publié le 17 mai 2013 à 22h11

En déplacement vendredi à Toulouse, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a annoncé que la grande multinationale française du médicament «acceptait» les recommandations du rapport qu'il avait commandé en février pour sortir de l'impasse. Il s'agissait de trouver une solution préservant le centre de recherche toulousain que sanofi souhaitait «restructurer» de fond en comble avec le risque d'un désengagement massif laissant sur le carreau plusieurs centaines de salariés.

En dehors de la CGT et de Sud pour qui ce délai n'est qu'un sursis de cinq ans en attendant «la peine de mort», les différents acteurs de ce dossier affichaient hier une prudente satisfaction. Le président de Sanofi-France Christian Lajoux a expliqué devoir faire sa «feuille de route» des recommandations du rapport. Le maire de Toulouse s'est «réjouit», le président de région Martin Malvy a salué un «résultat appréciable» et le syndicat majoritaire CFDT juge que «c'est toujours bon à prendre».

Les sévères réticences de la CGT ne devraient pas gâcher le plaisir du ministre du Redressement productif. Cinq cents personnes continuant pendant cinq ans à travailler sur le site, dont quelque 300 sous la marque Sanofi et quelque 200 réparties en diverses start-up : «c'est un accord gagnant-gagnant, un compro