Ostracisme imposé par la loi, selon ses opposants : les magasins de bricolage ne peuvent pas ouvrir le dimanche, à moins d'une autorisation préfectorale, alors que ceux de l'ameublement et du jardinage en ont le droit, sous certaines conditions. C'est cette injustice qui a motivé la lettre au ministre du Travail d'une poignée de députés socialistes d'Ile-de-France (dont Olivier Faure, élu de Seine-et-Marne, Bruno Le Roux, élu de Seine-Saint-Denis, avec le soutien du président de l'Assemblée, Claude Bartolone) le 25 avril. Objet : «Mettre fin à l'incohérence juridique concernant l'ouverture des magasins de bricolage le dimanche.»
La CFTC, très attachée au principe du repos dominical, a riposté hier : «C'est étonnant de voir des députés qui se disent socialistes soutenir des délinquants économiques», avance Joseph Thouvenel, son vice-président. Et de souligner que le rôle des politiques est d'abord de faire respecter les lois républicaines sur tout le territoire. Même si elles datent de l'ancienne majorité et qu'elles sont mal faites. «On ne demande pas la généralisation de l'ouverture des magasins de bricolage le dimanche, a précisé Olivier Faure, qui fait valoir que cette activité génère plus de 1 200 emplois directs. Mais que ceux qui ouvrent actuellement, aux côtés de jardineries ou de magasins de meubles, puissent continuer à le faire, en particulier pour tenir compte des rythmes de vie en Ile-de-France.»
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