Le fabricant de produits bureautiques japonais Ricoh va supprimer 338 postes en France, soit plus de 13% de ses effectifs dans l’Hexagone, selon les syndicats CGT et CFDT, et la direction.
«La direction nous a annoncé son intention de supprimer 338 postes sur les 2 500 que compte le groupe en France», a déclaré à l'AFP Thang Doan, délégué syndical CGT chez Ricoh, à l'issue d'une réunion du comité d'entreprise (CE) à Paris.
Selon lui, ces suppressions de postes au sein du premier groupe mondial de bureautique, qui fabrique notamment des photocopieurs, devraient intervenir «d'ici à l'automne 2014». «C'est un projet de réorganisation visant à tenter de sauvegarder la compétitivité de l'entreprise», a confirmé auprès de l'AFP Eric Baudart, directeur de la communication de Ricoh France.
«Nous sommes confrontés sur le marché à une baisse très forte de nos prix "copie". Les prix et les marges baissent de manière constante depuis cinq ou six ans et on arrive à un point où l'entreprise ne supporte plus l'effondrement des marges», a expliqué Eric Baudart.
Pour Thang Doan (CGT), «les seules raisons qui ont été données ce (jeudi) matin, c'est la création d'un centre d'appel à Barcelone et l'installation d'un nouveau logiciel de gestion». Il a souligné que, depuis 2010, l'entreprise a déjà subi en France deux plans de suppressions de poste «qui ont impacté 200 à 250 salariés».
Les élus du personnel vont nommer un expert «pour vérifier les motiv