Un doute sur la provenance d'un jean ou d'un paquet de céréales ? Si l'étiquette reste obscure, Internet peut s'avérer utile. Aux Etats-Unis, une nouvelle application pour smartphones vient d'être lancée début mai : Buycott promet «d'apporter de la transparence à vos transactions». Le buzz est tel que cette appli gratuite pour iPhone a été téléchargée plus de 200 000 fois dans la semaine, créant des embouteillages sur les serveurs.
Le fonctionnement est simple. Après inscription, l’utilisateur peut scanner le code-barres d’un produit avec son portable. Apparaît alors sur l’écran son «arbre généalogique» : l’entreprise qui l’a fabriqué et le groupe à laquelle celle-ci appartient. Ensuite, en fonction des campagnes de boycott sélectionnées, voire créées, par l’utilisateur Buycott lui indique si ce produit va à l’encontre de ses principes. Il existe ainsi une campagne contre les OGM, rejointe par 5 000 personnes. On peut savoir si le produit scanné appartient à l’une des 36 grandes entreprises qui ont investi plus de 150 000 dollars (116 000 euros) pour faire échouer le référendum qui visait, en 2012, à rendre obligatoire l’étiquetage des produits OGM en Californie. Un étiquetage qui n’est pas requis aux Etats-Unis, bien que plus de 90% des Américains soient en sa faveur.
L’idée a de quoi séduire, même si cet outil rend presque impossible l’achat de petit-déjeuner préparés puisque, parmi les compagnies opposées à cet étiquetage, figurent non seulement le géant Monsanto m