Le débat sur la «transition énergétique» de la France est engagé par le gouvernement depuis six mois. Samedi 25 mai, les Français y prennent part au cours d'une consultation citoyenne. Ils y expriment attentes et craintes.
De la Réunion à l'Alsace en passant par le Nord-pas-de-Calais, un panel de 1000 à 1500 personnes réparties dans 11 régions et trois départements d'Outre-Mer sont invitées à donner leur avis sur le nouveau modèle énergétique de la France, moins dépendant des énergies fossiles toxiques pour le climat et du nucléaire (consulter ici la carte des débats).
«C'est un exercice sans précédent de démocratie participative», a déclaré à la presse la ministre de l'Ecologie et de l'énergie, Delphine Batho. «Le but de cette journée est de recueillir la parole et la vision des enjeux énergétiques des citoyens, et d'avoir une perception claire de leurs attentes et de leurs priorités», a-t-elle expliqué.
Sujets controversés
Ce débat mobilise experts de tous poils, élus, syndicalistes, associations, entreprises... qui, dans divers groupes de travail, réfléchissent à l’avenir énergétique de la France et s’affrontent sur des sujets aussi controversés que l’avenir du nucléaire ou l’exploitation des