Le géant américain de l’informatique IBM a annoncé lundi la suppression de 689 postes d’ici à la fin de l’année 2013 sur les 9 700 que compte le groupe en France, via un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), a-t-on appris auprès des syndicats.
Après avoir annoncé fin avril un projet de suppressions de 1 226 emplois avant fin 2014, la direction a informé les élus du personnel des détails du plan au cours d'un Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire. «Ils ont décidé de supprimer 689 postes d'ici le mois de septembre via un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). A cela s'ajoutent 129 postes soumis à une obligation de mobilité, c'est-à-dire des gens qui sont à Marseille, par exemple, à qui on va demander d'aller à Lille», a affirmé à l'AFP Gérard Chameau, délégué central CFDT.
Il estime qu'il y a un «fort risque de refus de la part de ces salariés, ce qui entraînerait forcément des licenciements». Les métiers les plus touchés sont selon lui, ceux «du cœur de métier» : les consultants et les chefs de projet, puis les fonctions support (finance, ressources humaines, marketing, achat). Contactée par l'AFP, la direction d'IBM France n'a pas confirmé le nombre de postes touchés par le plan. «Nous allons tout faire pour éviter les départs contraints», a seulement assuré un porte-parole.
La direction espère boucler le processus d’information-consultation des partenaires sociaux lors d’un CCE le 24 juillet, selon les syndicats. Première entrepris