Il n'a pas encore rejoint officiellement le club restreint des fleurons français de la high-tech auquel appartiennent Gemalto, Safran, STMicroelectronics ou Thales. Il n'empêche, Parrot est l'une des rares nouvelles success stories tricolore dans ce secteur porteur d'avenir. Créée en 1994 par Henri Seydoux, la boîte était encore inconnue du grand public il y a trois ans. Discrètement mais sûrement, elle est parvenue à se rendre incontournable jusqu'à se faire un nom outre-Atlantique. Avec pour seul mot d'ordre l'innovation. En deux décennies, Parrot est devenu un champion de l'électronique et un des leaders mondiaux des périphériques sans fil pour mobiles, avec près de 800 salariés, un chiffre d'affaires de 280 millions d'euros en 2012. On connaît surtout la marque pour son AR.Drone, un quadricoptère muni de plusieurs caméras, pilotable en wi-fi depuis un smartphone, et son Zik, un casque audio dessiné par Starck et popularisé par des publicités mettant en scène Carla Bruni et Beth Ditto, la chanteuse du groupe Gossip. Mais l'entreprise basée à Paris est d'abord spécialisée dans le traitement du signal, soit la création de circuits intégrés et d'algorithmes permettant la reconnaissance vocale et visuelle ainsi que le «nettoyage» du son. L'an dernier, 48% du chiffre d'affaires de Parrot a a
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Parrot nouvelle étoile high-tech
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Un AR.Drone tente un arrimage virtuel à la Station spatiale internationale. (AFP)
par Gabriel Siméon
publié le 2 juin 2013 à 19h07
(mis à jour le 6 juin 2013 à 8h39)
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