Agents d’accueil, guides touristiques ou serveurs… Dans un futur proche, les robots pourraient bien être tout cela à la fois. Anticipons : arrivés à l’hôtel d’une grande capitale étrangère, un robot se charge de contrôler votre réservation et de vous remettre les clés de la chambre. Une fois dehors, un autre prend le relais pour vous faire visiter la ville. Au musée, c’est désormais un droïde qui vend les tickets, les poinçonne et s’occupe des visites de groupe, quelles que soient les nationalités présentes. Même rituel au restaurant le soir, où un garçon métallique sur roue a remplacé le serveur pour prendre les commandes. Aujourd’hui, les voyageurs peuvent déjà se faire guider par des robots dans les dédales de l’aéroport international d’Incheon, en Corée du Sud. A ceux de Luton et de Manchester, au Royaume-Uni, on leur a préféré des hologrammes humanoïdes.
Parcours. Mais en France, les machines hôtesses restent pour l'heure quasi inexistantes. «Ça prendra entre cinq et dix ans mais ça viendra forcément, assure Thomas Ducrot, un des dirigeants de la jeune société de distribution Big Robots. C'est un gain de temps et d'argent. Le marché est en train de grandir.» Big Robots parie que les musées seront les premiers demandeurs et met en avant dans son catalogue un robot spécialement adapté à cet usage. Le Docent, de la firme coréenne Corebell, peut suivre un parcou