Un jeune homme teste un prototype de lunettes de réalité augmentée. Il joue d'un instrument en suivant le guide contenu dans ses lunettes, puis profite d'une visite enrichie de rues en 3D. Serait-ce les tant attendues Google Glass ? «Non, on a inventé la réalité augmentée par la vision avant eux, en 2009 !» se vante Michel Agnola, fondateur de Laster Technologies, une petite start-up parisienne qui commercialisera ses AR-Glass dès septembre.
Guidage urbain. C'est l'un des 130 projets présentés dans les allées du Centquatre pour le festival Futur en Seine lancé jeudi à Paris. Le thème de cette édition ? Les entreprises du futur. De quoi justifier des allées truffées d'imprimantes 3D. Les curieux tripotent des exemples d'objets exposés sur les tables de Sculpteo et Orange, les regardent sur toutes les coutures, réclamant des explications sur le fonctionnement de cette dernière «révolution industrielle».
A quelques mètres, la start-up CKAB fabrique en temps réel de petites figurines sur ses imprimantes 3D personnelles… vendues entre 2 000 et 3 000 euros.
Au centre de l'open-space, deux étudiants de l'Ecole nationale supérieure de création industrielle présentent leur projet : un dispositif composé d'une Kinect (le périphérique de reconnaissance des mouvements utilisé par la Xbox) qui photographie des passants et d'un bras robotisé ABB qui dessine en pointillisme ce que la Kinect a perçu. Plus loin, des représentants d'Allociné sont ve