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Analyse

Conférence sociale : les syndicats restent sur leur faim

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La plupart des participants ont jugé insuffisantes les annonces de Jean-Marc Ayrault, dominées par une réforme de la formation professionnelle.
publié le 21 juin 2013 à 18h32

La première édition, en juillet dernier, avait le charme de la nouveauté. Mais la deuxième conférence sociale, qui s'est achevée vendredi après-midi sur un discours de Jean-Marc Ayrault, n'a pas suscité l'enthousiasme des participants. Relativement pauvre en annonces, l'allocution du Premier ministre a laissé sur leur faim les représentants des syndicats et du patronat. Se succédant devant les caméras, dans le hall du Palais d'Iéna, les partenaires sociaux ont accordé de timides satisfecits ou exprimé de franches déceptions.

Emploi et réforme des retraite ont dominé les deux jours de discussion. Contre le chômage, Jean-Marc Ayrault a annoncé une offensive en deux mouvements : à court terme, une accélération de la mise en place des emplois d'avenir (avec une cible de 100 000 d'ici la fin de l'année, contre 30 000 actuellement), des contrats de génération et des contrats aidés. Pour résorber le stock d'emplois non pourvus, le gouvernement souhaite mettre sur pied en septembre un plan de formation, qui devra concerner 30 000 demandeurs d'emploi dans les quatre mois.

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A plus long terme, Jean-Marc Ayrault a annoncé une «belle et ambitieuse» réforme de la formation professionnelle et de l'a