L’ensemble des ménages et des entreprises britanniques subventionnent le déploiement des énergies renouvelables au Royaume-Uni. En 2011, cela s’est traduit par une hausse de 3,4 % du prix du courant. Mais l’Ecosse votera en septembre 2014 sur son indépendance. Le Parti nationaliste écossais, au pouvoir, répète qu’il souhaiterait rester dans un marché énergétique intégré si le pays devait prendre le large (ce que les sondages ne prédisent pas, le soutien à la cause restant scotché autour des 30 %).
A Londres, où l'on goûte peu l'initiative, le pouvoir se fait assez menaçant. Le ministre britannique de l'Energie, Edward Davey, souligne «que l'indépendance, c'est l'indépendance» et qu'une Ecosse indépendante pourrait dire au revoir aux subventions britanniques et serait «en compétition directe avec d'autres fournisseurs internationaux» sur ses exports d'électricité décarbonée. Alex Salmond, le Premier ministre écossais, a tendance à balayer l'argument. Selon lui, le Royaume-Uni, qui doit tirer 15 % de sa consommation d'énergie de sources renouvelables d'ici à 2020, conformément à ses engagements européens, aura besoin de l'électricité écossaise «pour garder ses lumières allumées d'ici quelques années».
L'autre élément que regardent attentivement les industriels, et qui ne concerne pas que l'Ecosse, c'est la réforme du marché britannique de l'électricité. La loi, qui doit passer l'an prochain, doit substituer le système de subventions actuelles, les «ren