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L'Eurogroupe s'entend pour éviter aux contribuables de renflouer les banques en faillite

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Chaque Etat aura à sa disposition un ensemble de règles régissant les sauvetages de banques, tout en faisant reposer le risque en priorité sur les actionnaires.
par AFP
publié le 27 juin 2013 à 9h38

Les ministres européens des Finances ont trouvé dans la nuit de mercredi à jeudi un compromis pour restructurer ou liquider les banques en difficultés tout en épargnant les contribuables, un succès obtenu «de haute lutte» à quelques heures d'un sommet européen. Après plus de six heures de discussions, les ministres sont parvenus à un accord sur le degré de flexibilité laissé à chaque Etat dans la résolution des crises bancaires.

Ce sujet constituait un point de blocage sur lequel avaient achoppé les ministres la semaine dernière à Luxembourg, malgré une première réunion marathon de plus de 18 heures. «C'est un succès, un succès arraché de haute lutte», a réagi à la sortie de la réunion le ministre français des Finances, Pierre Moscovici, jugeant que cet accord était «très important pour la stabilité financière de l'Union européenne». L'Allemand Wolfgang Schäuble a salué «une avancée importante» en ce sens.

C'est «un jalon majeur dans nos efforts pour briser le cercle vicieux entre les banques et les dettes des Etats», a renchéri l'Irlandais Michael Noonan, qui présidait la réunion. «Si une banque a des problèmes, nous aurons désormais un ensemble unique de règles dans toute l'Europe pour décider qui paie la facture», a souligné de son côté le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, par ailleurs président de l'Eurogroupe. Ces nouvelles règles devraient entrer en vigueur à partir de 2018.

Pour éviter de faire payer les contribuables