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Repères : Gaz de schiste

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publié le 11 juillet 2013 à 22h26

Les gaz et pétroles de schiste sont emprisonnés dans des roches imperméables situées entre 2 000 et 3 000 mètres de profondeur. La fracturation hydraulique consiste à forer pour atteindre la couche de schiste, puis à injecter à haute pression 7 à 15 millions de litres d'eau chargée en sable et produits chimiques pour fracturer la roche et libérer le gaz, qui remonte en surface.

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C'est la révision à la baisse de l'estimation des réserves de gaz de schiste en France, (3 870 milliards de m3, 77 ans de consommation) réalisée en juin par les Américains.

Gaz : Le «rêve» américain ?

Aux Etats-Unis, le prix du gaz est passé de 9 à 3 dollars par million de BTU (British Thermal Unit) entre 2008 et 2012. C’est inférieur au seuil de rentabilité, estimé de façon optimiste entre 4,5 et 6 dollars. En Europe, ce seuil devrait être encore plus élevé, surtout en raison d’une géologie moins favorable.

«On arrivera, avec la technologie, dans très peu de temps, au gaz de schiste écologique, où il n'y a pas de pollution.» Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif mardi lors d'une audition à l'Assemblée nationale. Il a été sévèrement recadré hier par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lequel a averti qu'il était «exclu d'exploiter des gaz de schiste en France».

«Bien sûr qu'il faut préserver l'environnement et y être très attentif, mais en même temps, ne cessons pas un i