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Analyse

Les indices de réjouissance du gouvernement

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publié le 14 juillet 2013 à 21h56
(mis à jour le 15 juillet 2013 à 12h18)

Interrogé dimanche sur l’état de l’économie du pays, le président de la République s’est appuyé sur les rares indicateurs positifs.

La consommation stoppée dans sa chute

Après une année 2012 marquée par une baisse de la consommation de 0,4 % et un pouvoir d'achat en recul de 0,9 %, l'Insee anticipe désormais une quasi-stabilité en 2013. L'institut a récemment annoncé que le pouvoir d'achat des Français était reparti à la hausse au premier trimestre (1 %) après la chute historique de l'an dernier. «Agréable surprise», selon Cédric Audenis du département de la conjoncture de l'Insee, la consommation des ménages a enregistré une hausse de 0,5 % en mai par rapport à avril, principalement imputable au rebond des achats de produits alimentaires. Le niveau très bas de l'inflation, attendue autour de 0,8 % en glissement annuel en 2013 contre 2 % l'an dernier, permet d'amortir la baisse du pouvoir d'achat dans le contexte actuel de hausse du chômage et de pression fiscale, corollaire des hausses d'impôts. Au premier trimestre, la consommation des ménages, traditionnel moteur de croissance en France, se redresse, sans toutefois redevenir positive (- 0,1 % en volume). Comme pour finir de tempérer l'optimisme du gouvernement, le moral des Français est tombé à un nouveau plus bas historique en juin. C.Al.

L’industrie tient le choc

Selon l'enquête de conjoncture menée chaque mois par l'Insee auprès de 3 000 à 4 000 entreprises, l'act