Les autorités britanniques ont appelé jeudi à désactiver les balises de détresse de tous les 787 «Dreamliner» après un incendie à Londres qui a constitué un nouveau coup dur pour le dernier né de Boeing.
Dans un rapport très attendu sur les causes de l'incendie du 787 d'Ethiopian Airlines vendredi à l'aéroport d'Heathrow, le Bureau d'enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB) a «recommandé à l'Administration Fédérale de l'Aviation (FAA, l'autorité américaine de l'aviation, ndlr) de prendre des mesures pour faire désactiver l'émetteur de localisation d'urgence Honeywell International RESCU406AFN des avions Boeing 787». Il estime que la mesure devrait être maintenue «jusqu'à ce que des mesures appropriées visant à assurer la navigabilité soient finalisées».
La cause de l’incendie de cet appareil, qui était en stationnement à Heathrow et n’était plus sous tension, n’est toutefois pas encore certaine, le sinistre ayant pu être provoqué selon l’autorité britannique par la batterie de la balise de détresse ou par un court-circuit électrique. Aucune victime n’avait été déplorée, l’appareil étant vide lors de l’incendie.
Cette balise, qui est destinée à localiser l’avion en cas de crash, est alimentée par une petite batterie lithium-manganèse. Selon l’AAIB, c’est la première fois qu’elle est concernée par un incendie alors qu’elle a été installée à environ 6 000 exemplaires dans des avions de tout type.
Afin d'avancer sur les causes de l'incendie, le Bureau d