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Libération

PSA peaufine son «contrat social»

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Automobile . Les négociations sur la réduction des coûts de travail devraient se durcir à la rentrée.
publié le 19 juillet 2013 à 22h16

«La partie diagnostic est finie, il faut voir comment on va pouvoir soigner le malade et commencer la thérapie», résume Christian Lafaye (FO). Le groupe PSA Peugeot Citroën (91 000 salariés en France, dont 76 000 dans la division automobile) a essuyé une perte historique de 5 milliards d'euros en 2012. Sans amélioration visible pour l'instant : ses ventes mondiales ont baissé de près de 10% au premier semestre.

Dans ce contexte, où il faut d'urgence trouver des économies tout en proposant une stratégie d'avenir, PSA a achevé cette semaine la première partie des négociations de compétitivité sur la réduction des coûts en France. Huit réunions se sont tenues entre le 29 mai et le 18 juillet pour définir ce que le nouveau directeur des ressources humaines depuis avril, Philippe Dorge, a baptisé d'un très rousseauiste «nouveau contrat social». Ce contrat, avec en ligne de mire la signature d'un accord en octobre pour application au 1er février, vise à définir, avec les six organisations syndicales, les solutions participant au redressement de l'entreprise et au maintien de bases industrielles fortes en France.

Reclassement. Le constructeur souhaite porter à 100% la capacité de production des usines européennes d'ici à 2016, contre 75 % aujourd'hui. Le plan de restructuration «avance bien», selon Philippe Dorge. Après quatre mois de grève - de janvier à mai -, l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis),