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Super-héros, une manne hostile au papier ?

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Les salles obscures font le plein à chaque volet de Super-Machin ou Truc-Man et les éditeurs de comics se réjouissent de cette publicité. Pourtant, les surhommes en collants n’ont pas le même succès sur papier que sur grand écran.
Photo CC by Sam Howzit
publié le 24 juillet 2013 à 15h20
(mis à jour le 26 juillet 2013 à 11h16)

Iron Man 3 , Man of Steel , Wolverine aujourd'hui, Kick-Ass 2 bientôt... Cette année encore, l'actualité des super-héros au cinéma est très (trop ?) riche. Avec Warner, Disney, Sony ou encore la Fox aux commandes, on n'arrive plus à suivre le rythme des productions dédiées aux héros de comics. À tel point qu'on en oublierait presque, parfois, que les personnages bariolés qui s'agitent sur grand écran sont nés sur le papier. Et si la popularité des encapés rapporte des milliards de dollars aux majors hollywoodiennes, dans les librairies françaises, on en est encore loin.

Les challengers de la bande-dessinée

En 2012, le secteur de la bande dessinée a, comme beaucoup d'autres activités, subi les méfaits de la crise avec une baisse des ventes en volume de 2,9% (chiffres GfK -- pdf ). Si tout devrait aller mieux en 2013, puisque la reprise est déjà là comme l'a prophétisé François Hollande, les comics n'en restent pas moins la branche forte du 9e art. Derrière la BD franco-belge et les mangas, ils ne représentent qu'une petite part du marché, mais une petite part qui monte, avec une croissance à deux chiffres : +23% d'albums vendu en 2013. «Les comics représentent un marché de plus de 30 millions d'euros c'est moins que [ce qu'a touché l'acteur Robert