Un an après son entrée en Bourse chaotique, Facebook s’est fait de nouveaux amis à Wall Street : l’action du «social network» flambait aujourd'hui de 26% à l’ouverture du Nasdaq, puis réalisait la meilleure séance boursière de son histoire, terminant au plus haut niveau depuis le jour de son entrée sur le marché après des résultats semblant prouver qu’il a bien pris le virage du mobile. Le titre a gagné 29,61% sur la séance pour terminer à 34,36 dollars.
Les investisseurs ont flashé sur les résultats canons de la firme internet californienne. Au deuxième trimestre, Facebook a en un dégagé un bénéfice net de 331 millions de dollars (250 millions d’euros), contre une perte de 157 millions un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a lui bondi de 53% à 1,81 milliard de dollars.
C'est le résultat du virage «mobiles» pris par le réseau social : sur 1,15 milliard d'utilisateurs, 819 millions utilisent désormais leur smartphone pour se connecter au réseau social. Sur Facebook, le consommateur est un livre ouvert que l'on peut bombarder de publicités ciblées à tout moment sur son fil d'actualité. Et les annonceurs adorent ça. «Bientôt nous tirerons plus de revenus du mobile que des ordinateurs de bureau», a assuré le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, en présentant sa stratégie aux analystes. Cette forte croissance impressionne jusqu'au New York Times, qui écrit dans son édition en ligne du jour : «Si Facebook était une voiture, elle passerait de 0 à 100 en 6 sec