Et s’il était possible de partager l’odeur épicée du souk de Casablanca avec un ami resté en France ? Le Laboratoire (à Paris dans le Ier arrondissement), lieu d’exposition et d’expérimentation présente un objet de communication olfactive, autrement dit, un téléphone à odeurs: l’Ophone. Petit boitier blanc, relié via bluetooth à un smartphone, il a été conçu par un professeur de génie biomédical à Harvard (David Edwards), un ingénieur diplômé du M.I.T. (Eyal Shahara) et un designer (Baptiste Viala).
L'Ophone, piloté par le smartphone équipé de l'application idoine, contient une bande de cire bourrée de molécules. Chauffées, elles libèrent des odeurs. Pour le moment, l’Ophone est uniquement capable de recréer quatre arômes du café: l’expresso, le noisette, le latté et le mocha. Au Laboratoire, la démonstration se concentre sur l'expresso. Pour fonctionner, les deux smatraphones émetteurs et récepteurs dovent être équipé de l'Ophone. L'application est lancée et la petite fente de l'Ophone récepteur dégage une légère odeur. Il faut s'approcher pour la percevoir car elle n'est pas aussi intense que si on humait une vraie tasse de café. L'idée est brillante, mais l'Ophone doit encore faire ses preuves. Le but de ses concepteurs est de capter et de reproduire 85% des odeurs du monde avec 400 molécules.
L’Ophone sera présenté aux États-Unis en ouverture d’un nouveau Laboratoire, le Lab Cambridge, situé entre Harvard et M.I.T. Il est en démonstration jusqu’au 15 septembre au Laboratoi