General Electric (GE) va supprimer au total quelque 600 postes en France, via des plans de restructurations lancés ces derniers mois dans différentes entités, la filière finance étant la plus touchée, selon une source syndicale et auprès de la direction, confirmant une information des Echos.
«Nous avons recensé 620 postes qui vont disparaître d'ici à la fin de l'année ou au cours du premier semestre de l'année prochaine», a indiqué à l'AFP un syndicaliste membre du Comité de groupe de GE France, un nombre que la direction a qualifié de «proche de la réalité».
Selon un autre membre de ce Comité, GE France, qui est présent dans 20 métiers de l'énergie, des technologies médicale, des services financiers et l'industrie, a lancé «5 à 6 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE)».
Un porte-parole de GE France a confirmé que ces chiffres étaient «proches de la réalité» et souligné que les plans, qui concernent des activités très différentes, avaient été «décidés entité par entité en fonction du contexte économique» afin de «sauvegarder la compétitivité». Il a en outre indiqué que ces départs se feraient «essentiellement via des plans de départs volontaires».
La filière finance sera la plus touchée car 400 postes doivent être supprimés dans ce seul périmètre, a indiqué à l’AFP Régis Dos Santos, président du Syndicat national de la banque et du crédit SNB/CFE-GCC.
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