Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot Citroën, a déclaré mercredi qu'il allait proposer dans le nouveau contrat social actuellement en négociation «une modération (et non "gel" comme indiqué par erreur dans une précédente dépêche de l'AFP) des salaires et une adaptation de la durée de travail hebdomadaire», afin de soutenir «le redressement du groupe».
Lors d'une conférence d'analystes à l'occasion des résultats semestriels du groupe automobile, Philippe Varin a rappelé que la direction avait entamé avec les syndicats «une nouvelle étape en vue d'accroître la compétitivité future du groupe grâce à ce qu'on appelle un nouveau contrat social». «Les solutions identifiées devraient permettre de maintenir une base industrielle forte en France», a-t-il assuré en expliquant sa volonté d'«optimiser le dispositif industriel et de sécurisation de l'emploi, de renforcer la mobilité, le travail à temps partiel».
«Nous allons étendre les accords de flexibilité pour soutenir le redressement du groupe», a-t-il dit. Un accord de compétivité a déjà été signé à l'usine Sevelnord d'Hordain (Nord) en juillet 2012 par trois syndicats (CFE-CGC, FO et SPI-GSEA). Ce nouveau contrat «sera basé sur une modération des salaires, une simplification et une adaptation de la durée de travail hebdomadaire» et «l'entrée en vigueur en 2013 du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi», a-t-il précisé. Philip