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Analyse

PSA panse ses plaies et repense sa stratégie

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Alors que le groupe réduit ses pertes, la famille Peugeot réfléchit à une alliance de plus grande ampleur avec un constructeur étranger.
Paris le 31 juillet 2013. Siège de PSA. Conférence de presse resultats premier semestre 2013 par Mrs Philippe VARIN et Jean-Baptiste DE CHATILLON Commande n° 2013 0849 (Bruno Charoy)
publié le 31 juillet 2013 à 22h06

Le groupe PSA va moins mal, mais la route est encore semée d'embûches. Le constructeur, qui a publié ses résultats hier, a divisé sa perte nette par deux au premier semestre, à 426 millions d'euros. Le groupe compte également réduire davantage que prévu l'hémorragie financière, en brûlant un peu moins de 1,5 milliard d'euros de cash cette année, contre 3 milliards l'an passé. Au rayon des bonnes nouvelles, Bruxelles vient de valider le soutien financier de l'Etat à la banque interne de PSA. Et la restructuration (11 200 suppressions d'emplois en France d'ici au milieu de l'année prochaine et fermeture de l'usine d'Aulnay) se passe comme prévu. Bref, «le redressement est en bonne voie» , a assuré le PDG, Philippe Varin.

Mais le groupe reste fragile. Le chiffre d’affaires continue à chuter à cause de la dégringolade des ventes en Europe. Les pertes de la branche automobile (Peugeot-Citroën) se sont réduites de seulement 22%, à 510 millions. Surtout, le groupe va perdre de l’argent au moins jusqu’à la fin 2014.

Survie. D'où les réflexions sur le lancement d'une augmentation de capital, que Philippe Varin ne dément plus vraiment sur le principe. «C'est une bonne question, mais elle ne se pose qu'une fois que le projet industriel est précisé. Nous n'en sommes pas là», a-t-il indiqué hier, soulignant que le groupe a amélioré sa sécurité financière. «On n'est pas étranglés, nous avons du temps», ajoute un de se