Envolés, les grands projets du géant industriel General Electric (GE) dans l’énergie solaire photovoltaïque. Le groupe américain a annoncé qu’il revendait ses brevets entourant une technologie qui permet la fabrication de panneaux solaires grâce à un fin film de tellurure de cadmium. Le coût des panneaux produits selon cette méthode est moins élevé que celui des panneaux conventionnels, à base de silicium. La revente de ces brevets semble quelque peu surprenante, alors que GE affichait il y a quelques années encore la volonté de s’imposer comme un acteur majeur du secteur.
En 2011, General Electric avait racheté PrimeStar Solar, une société du Colorado. Le groupe disait alors vouloir investir 600 millions de dollars pour construire dans cet Etat la plus grande usine de panneaux photovoltaïques des Etats-Unis et embaucher 400 personnes. L’an dernier, le programme est suspendu : GE s’inquiète de l’effondrement des prix des panneaux conventionnels, de près de 50% en un an, pour cause de surproduction. A l’époque, le conglomérat - qui verse autant dans l’énergie que dans les technologies médicales ou la finance - assure vouloir repenser son projet en vue d’améliorer le rendement et rendre encore plus compétitifs ses panneaux à film fin. La stratégie finalement adoptée est de coopérer avec un autre acteur du secteur, First Solar, leader mondial de la production de panneaux photovoltaïque à base de tellurure de cadmium, pour mieux percer sur un marché du solaire saturé, dont 80% de