La France est sortie de la récession au deuxième trimestre avec un rebond de l'activité de 0,5%, plus important qu'attendu, où le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a vu des «signes encourageants de reprise», alors que l'emploi a continué à se dégrader.
Pour le Premier ministre, cette embellie «n'est pas due au hasard» mais à la politique menée par le gouvernement, ainsi qu'à «des orientations nouvelles en Europe». Interrogé à la mi-journée, Jean-Marc Ayrault y a vu «un facteur de mobilisation et d'optimisme», avant de conclure : «Nous sommes sur la bonne voie et nous devons garder notre cap».
L’Institut national de la statistique et des études économiques a annoncé mercredi dans une première estimation que le produit intérieur brut (PIB) avait progressé de 0,5% au deuxième trimestre, après deux trimestres successifs de repli (-0,2% fin 2012 et début 2013) qui avaient techniquement plongé le pays dans la récession. Il s’agit du sursaut le plus important depuis le premier trimestre 2011, a rappelé l’Insee.
Mais la sortie de la récession n’implique pas automatiquement reprise des embauches :