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Libération

Le CDG Express se sent pousser des ailes

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Paris . La ligne entre Paris et Roissy pourrait être financée en partie par une taxe sur les billets d’avion.
publié le 19 août 2013 à 22h06

Le projet de liaison ferroviaire directe entre Paris et l'aéroport Charles-de-Gaulle, un temps enterré, reprend des couleurs. Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a confirmé hier au Figaro qu'une décision serait prise «dans les toutes prochaines semaines», et que «cette fois, le montage financier est clair».

Eponge. Avec, comme piste envisagée pour boucler le budget global de 1,7 milliard d'euros, la création d'une taxe sur les billets d'avion, pour un montant de 400 millions d'euros. Une imposition qui n'entrerait cependant en vigueur qu'une fois la ligne en service. «Tous les scenarii restent sur la table», a néanmoins tempéré le ministère des Transports à l'AFP.

Déclaré d’utilité publique fin 2008, le projet de liaison (32 kilomètres) entre la capitale et le deuxième aéroport européen (après celui d’Heathrow en Grande-Bretagne) avait d’abord été confié, sous forme de concession, au géant du BTP Vinci, avant que l’entreprise ne jette finalement l’éponge en 2011 pour cause de non-rentabilité. Le gouvernement a depuis relancé le projet, en ouvrant une nouvelle procédure de consultation.

Le nouveau montage financier inclurait cette fois-ci la SNCF, la RATP, RFF (Réseau ferré de France) et Aéroports de Paris, mais sans subvention de l'Etat ou des collectivités locales. Avec Aéroport de Paris comme pilote du financement, considéré «comme la première entreprise concernée et intéressée par cette