Le financement de la ligne ferroviaire Charles de Gaulle Express reliant l'aéroport de Roissy au centre de Paris doit être décidé «dans les prochaines semaines», et pourrait inclure une taxe sur les billets d'avions, a indiqué lundi le ministère des Transports.
«Dans les projets, il y a l'idée d'une taxe sur les billets d'avion», une fois la liaison en service, a expliqué une porte-parole du ministère, confirmant les propos tenus par Frédéric Cuvillier, au Figaro.
Dans un entretien accordé au quotidien, le ministre des Transports a estimé qu'«une telle fiscalité n'est pas hors de propos.»
Cette nouvelle taxe est évaluée autour des 400 millions d’euros selon le quotidien, un montant non confirmé par le ministère. Le prélèvement doit contribuer à financer la facture totale du projet : 1,7 milliard d’euros sont nécessaires pour construire la ligne rapide.
Ce projet de taxe doit être complété par la contribution de quatre entreprises publiques - ADP, Réseau Ferré de France (RFF), SNCF et RATP - pour boucler le montage financier, sans subvention publique.
«Tous les scenarii restent sur la table», souligne néanmoins le ministère, qui précise que le dossier «doit être arbitré dans les prochaines semaines.»
A côté du nouveau projet, l’idée d’un partenariat public-privé (une solution qui avait conduit à l’échec de la première mouture du CDG Express) est toujours en lice.
Déclaré d’utilité publique en décembre 2008, le projet d’une liaison ferrovi