La fin de l'été annonce souvent la fin des amours de vacances. Pas cette année. Les couples formés sur la plage continueront à converser par tchat et Skype, les plus attachés continueront à baiser grâce à leurs sex-toys connectés. Zeus et Hera, versants masculin et féminin du vibromasseur au design épuré Lovepalz, sont reliés entre eux grâce à Internet et une application smartphone (lire ci-contre). En un clic, on peut donner du plaisir à son partenaire à deux rues ou à l'autre bout du monde. Le mouvement, le rythme, la pression exercée épousent les gestes de l'autre. De l'IRL (in real life) injecté dans le virtuel. Ce sex-toy a été développé par Oni Chen, salarié du groupe WINZZ, lui-même engagé dans une relation à distance. Moins romantique, cet organe électronique est vendu 189 dollars pièce (141 euros), soit le triple des gadgets traditionnels. Le produit est si nouveau sur le marché qu'un système de précommandes, fin 2012, a permis d'évaluer le nombre de clients potentiels. Après avoir atteint le seuil des 5 000 clients, la production a été lancée, et 10 000 acheteurs avaient reçu leurs jouets début juillet.
Immersion vertigineuse
Haut débit généralisé, objets connectés, imprimantes 3D… Les dernières avancées technologiques repoussent les frontières du marché des machines à plaisir. «Les sex-toysne sont pas différents des grille-pain, des Walkman ou des téléphones. Lorsque la technologie le permet, ils devienn