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A CHAUD

Retraites : une réforme indolore pour le patronat ?

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Selon Pierre Gattaz, le coût du futur compte pénibilité serait, comme la hausse des cotisations vieillesse, compensé financièrement.
Pierre Gattaz, le 30 août 2013 à la clôture des journées du Medef à Jouy-en-Josas, dans la banlieue parisienne (Photo Eric Piermont. AFP)
publié le 30 août 2013 à 14h53
(mis à jour le 30 août 2013 à 15h14)

La réforme des retraites pourrait décidemment se révéler être une très bonne affaire pour les entreprises. Après avoir obtenu du gouvernement la compensation financière de la hausse des cotisations patronales inscrites dans la réforme (2,2 milliards en 2020), le président du Medef, Pierre Gattaz, a affirmé vendredi que l'Etat pourrait aussi rembourser leur participation au dispositif de pénibilité. Bref, si tel était le cas, l'opération serait totalement blanche pour les employeurs.

«J'ai eu un engagement oral que la pénibilité sera aussi prise en compte dans cette compensation», a ainsi déclaré, sur RTL, le responsable de la principale organisation patronale française. Dans l'entourage du président de la République, on ne confirme ni n'infirme, expliquant que «ce n'est pas calé». Mais «pas exclu» non plus. Le coût de la mesure, pour les entreprises, est évalué à 500 millions d'euros par an.

La veille, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, en déplacement à l'université d'été du Medef, à Jouy-en-Josas (Yvelines), avait déjà promis à Gattaz, les yeux dans les yeux