Branle-bas de combat : la dernière édition du classement de Davos sur la compétitivité des nations fait glisser notre pays de la 21e à la 23e place.
C’est quoi, ce classement ?
Publié chaque année par le Forum économique de Davos, une organisation suisse «probusiness», il évalue la compétitivité de 150 pays, qu'il définit via 120 critères, comme «l'ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité». Certains sont mesurés par des données objectives (population, PIB…), d'autres par des notes attribuées par un échantillon d'hommes d'affaires dans chaque pays (qualité de l'éducation, corruption…). Le tout compilé dans une note entre 1 et 7, qui détermine le classement.
Comment s’en sort la France ?
Très mal, à lire les commentaires alarmés sur sa descente du 21e au 23e rang mondial. Avec une note de 5,1 sur 7, l'Hexagone est devancé par la Suisse, Singapour, la Finlande, l'Allemagne (4e) ou encore les Etats-Unis. Dans le détail, notre pays se trouve malmené pour sa dette publique, son marché du travail «trop rigide», ses relations sociales conflictuelles ou son taux d'imposition. Les performances françaises restent remarquables pour les infrastructures de transport et communication, la gestion des écoles, les dépenses des entreprises en recherche et développement…