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Chez Phone House, les indemnités téléphonées ne passent pas

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Le plan de sauvetage de l'emploi qui concerne 501 employés a été estimé insuffisant par les élus du personnel.
publié le 6 septembre 2013 à 19h45
(mis à jour le 6 septembre 2013 à 21h14)

Clap de fin sous tension pour les salariés de Phone House. Le comité d’entreprise, tenu ce vendredi après-midi au siège de la firme à Suresnes (Hauts-de-Seine), a confirmé le licenciement de 501 salariés sur 1 200.  Un verdict qui divise les intéressés, rassemblés à l’appel de l’intersyndicale. Certains des présents s’en sont pris à leurs représentants élus au comité d’entreprise.

Moins que les licenciements eux-mêmes, ce sont les conditions de départ qui constituaient l'enjeu des négociations. The Phone House avait annoncé dès avril la cessation de son activité. L'entreprise spécialisée dans la vente de portables et d'abonnements a été mise en difficulté à la suite de la perte de son contrat avec Orange, source principale de ses revenus. Selon ses salariés, elle aurait également mal anticipé l'arrivée des forfaits low-cost. En août, l'entreprise The Kase, fabricant d'accessoires pour les Smartphones et les tablettes, a annoncé la reprise de 114 magasins Phone House en France ainsi que de 416 employés.

Larmes

Présentées ce vendredi aux salariés, ces conditions de départ, éloignées des objectifs de l’intersyndicale, ont déclenchés quelques querelles à la sortie de certains membres du comité d’entreprise. La plupart des salariés licenciés toucheront un congé de reclassement de 70% de leur salaire brut au lieu des 80% demandés. Les indemnités supra légales se situeront entre 1 et 1,2 mois de salaire par année d’ancienneté, au lieu des deux mois revendiqués. Enfin, une indemnité