Menu
Libération

Les start-up au show des journées du patrimoine

Article réservé aux abonnés
publié le 8 septembre 2013 à 21h06

Ces journées du patrimoine-là ne se dérouleront pas au frais d'une église du XVIIe siècle ou dans l'environnement climatisé d'un musée, mais dans la chaleur de petits open spaces. Jeudi, vendredi et samedi, se tiendra la seconde édition des Journées du patrimoine des start-up (JPDS). Plus de 200 sociétés innovantes de toutes tailles ouvriront leurs locaux aux badauds à Paris mais aussi à Rennes, Nantes, Bordeaux, Marseille ou Lille. Comme l'an dernier, de jeunes diplômés en profiteront pour glisser un CV aux entreprises.

Pigeons. «L'objectif de cet événement est de promouvoir l'entrepreneuriat en France, pays où les patrons n'ont pas toujours bonne presse, réveiller de nouvelles vocations partager des expériences, éveiller aux nouvelles technologies», explique Marc-Arthur Gauthey, l'organisateur, ex-entrepreneur chez Cup of Teach. Dans sa démarche, il est soutenu par des personnalités du numérique : Jean-David Chamboredon, l'un des porte-parole du mouvement des Pigeons, Gilles Babinet, le digital champion de la France auprès de la Commission européenne, et Catherine Barba, investisseur et spécialiste du e-commerce. A Bercy comme à la mairie de Paris, on est au courant de son initiative mais on ne soutient ni ne critique cette concurrence aux vraies Journées du patrimoine en forme de coup de com.

Pour attirer le chaland, les sociétés ont fait marcher leur imagination : apéros, petits déjeuners, présentations et